2010 est en train de s'étioler lentement. La neige, le froid, les fêtes et le travail acharné de cette fin décembre font en sorte de détourner notre attention mais on ne peut s'empêcher, à l'aube d'une nouvelle année, de faire un bilan, un retour arrière sur 12 mois qui ont passablement secoué nos existences.mardi 28 décembre 2010
Doutes...
2010 est en train de s'étioler lentement. La neige, le froid, les fêtes et le travail acharné de cette fin décembre font en sorte de détourner notre attention mais on ne peut s'empêcher, à l'aube d'une nouvelle année, de faire un bilan, un retour arrière sur 12 mois qui ont passablement secoué nos existences.dimanche 19 décembre 2010
Futilités...
Marine, fille de Jean-Marie, prend le pouvoir. Rama, l'amazone, vole au secours de Jean-Louis. Guillaume et Laurent, fils de Philippe, se déchirent au grand jour. Guerre de Troie, drame antique ou simples péripéties du microcosme polico-médiatique ? Futilités...dimanche 5 décembre 2010
Les nouveaux dictateurs
Chaque jour qui passe nous emmène son lot de révélations, de pseudo-tuyaux, de notes classées top-secret et de bombes diplomatiques à retardement. Wikileaks et son sulfureux créateur, l'australien Julian Assange, font trembler les chancelleries de par le monde, distillant par voie de presse tout ce que nos démocraties, et plus particulièrement les USA, pensent des uns et des autres.vendredi 26 novembre 2010
Une vie... juste une vie...

Pierre Bergé a peut être posé de vraies questions… Mais qu’importe ! Dans une semaine, c’est le Téléthon 2010 qui s’annonce sur l’antenne de France 2 et dans les 36000 communes de France. La France a une nouvelle fois, une vingt-troisième fois, rendez-vous avec sa générosité et sa bonne conscience.
J’entends déjà des esprits chagrins dénoncer les images quasi-impudiques d’enfants touchés par ces maladies dites orphelines, les larmes à bon compte et le charité-business. Ils ont certainement raison mais je m’en fous ! Eh bien, oui, ces images me tordent les tripes. Oui, ces enfants torturés par la vie me bouleversent. Je suis un « beauf » ? Et alors.. ! Leur innocence, leur espoir fou et l’injustice de leur situation devraient suffire à taire certaines polémiques. Mais l’homme est suffisamment égoïste pour imaginer qu’il n’y a que sa dérisoire actualité, celle de la crise ou des retraites que nos petits malades ne connaîtront certainement pas, qui importent. Au lieu de comprendre et de soutenir, on arquebuse et on critique. Au lieu d'appuyer un incontestable succès populaire et médical, on doute et on minaude.
Pourtant combien de vies ont été déjà épargnées par le Genopole ? Combien de maladies, et pas seulement génétiques, ont été mieux comprises, mieux diagnostiquées et enfin soignées depuis quelques années ? Le résultat est à la mesure de la force des attaques contre le Téléthon. Et cette année encore, je m’émouvrai, je donnerai et ferai en sorte de promouvoir ce formidable élan de solidarité. Au frontispice du terrible mémorial de Yad Vashem, il est écrit que celui qui sauve une vie, sauve l’humanité… Pourquoi pas à l’entrée du Bioparc d’Evry ?
mercredi 24 novembre 2010
Naufrage en Méditerranée

C’est passé presque inaperçu mais qui peut bien encore se préoccuper de l’UPM… Quèsaco que cet acronyme barbaresque sorti tout droit de l’imagination d’un politique en mal de rayonnement ? -Barbaresque pour l’imaginaire médiéval illustrant les pirates de Méditerranée et rayonnement pour évoquer le chaud soleil qui darde les terres ancestrales de la Mare Nostrum - . L’UPM n’est autre que l’Union Pour la Méditerranée dont le sommet prévu le 21 novembre à Barcelone a été purement et simplement annulé en catimini.
Un sommet de moins me direz-vous et des frais de réception économisés par la pauvre Espagne aux bords de la faillite. Certes de ce point de vue-là, les finances européennes ont fait un grand pas mais quel aveu d’échec, quel désagréable constat d’impuissance et d’imprévoyance de la part de nos dirigeants. Entre une France en plein remaniement, une Espagne sous perfusion et un monde arabe sans tête, ce n’est pas l’Italie des « Bunga-bunga parties » qui aurait pu peser dans une quelconque décision. Lancée à grands renforts d’espoir et d’idéal, l’UPM pouvait décemment représenter une alternative convaincante aux grandes stratégies géopolitiques intercontinentales. Que pouvons-nous peser face à la Chine toute puissante ? Pas grand-chose… Alors qu’avec les nations méditerranéennes, nous aurions eu notre mot à dire et notre pré carré à conforter. Ne vaut-il pas mieux ainsi un petit chez soi qu’un grand chez les autres ?
Véritable dynamite démographique doublée d’un inextricable embrouillamini historique, cette terre nourricière enserrant une mer fascinante reste pour les nations qui la composent un vrai creuset d’avenir et de progrès. Préférant nous jeter à la figure des théories migratoires ou des affabulations intégristes, nous aurions été bien inspirés d’investir massivement dans le fabuleux capital humain et spirituel que renferment ces contrées façonnées par notre histoire intime.
Au lieu de cela, nous l’avons passé en pertes et profits de la crise, de notre aveuglement égoïste, croyant benoitement, méditerranéens crédules, que notre fortune, aux sens latins et français du terme, viendrait des USA qui nous prennent pour des béquilles financières ou de l’Asie qui aspire notre substance économique. Réveillons-nous un peu ! Oublions nos rancœurs qui se perdent dans les méandres de nos grimoires ! Faisons table rase d’un passé sublime mais pesant et servons-nous en comme fondation d’une maison commune. L’UPM n’était pas une vaine idée, née d’une campagne électorale mais une nécessité vitale pour bien des nations dont la nôtre. Un sommet a été annulé mais doit-on alors effacer l’espoir d’un avenir meilleur et revivre l'affront de Trafalgar ?
dimanche 21 novembre 2010
Marre d'être pris pour du jambon...
En haut, le "Karachigate"... En bas, le meurtre froid et calculé d'un jeune de 16 ans... Entre les deux, une société frigorifié, déboussolée et de plus en plus repliée sur son quant-à-soi. Et moi dans tout cela ? J'ai vraiment l'impression désagréable de devenir la tranche de jambon blanc au milieu de ce sandwich indigeste, fait d'affaires et de règlements de compte.dimanche 14 novembre 2010
Il ne faut pas désespérer les centristes...
Sartre voulait éviter de "désespérer Billancourt"... Nicolas Sarkozy serait bien inspiré d'en faire de même avec ses alliés centristes. Alors que Fillon III succède à Fillon II, la toile bruisse déjà des aigreurs d'estomac de Jean-Louis Borloo, des maux de tête d'Hervé Morin ou des états d'âmes de bien d'autres responsables modérés.mercredi 3 novembre 2010
Du thé qui empêche de dormir
L'Amérique d'Obama se réveille avec la gueule de bois. De tous les états, des campagnes du Middle West aux banlieues de la Côte Est, remonte la même complainte des électeurs : trop d'Etat tue l'Etat ! Laissez nous vivre et travailler sans autre contrainte que notre conscience religieuse ! Du surréalisme pour nous, vieux européens perclus de culture sociale... mardi 26 octobre 2010
Le jour du Saigneur
Georges l'a rêvé, Frêche l'a fait... Comme Molière sur les planches, le cardinal académicien Daniélou dans les bras d'une prostituée ou D'Artagnan au pied des murailles de Maastricht, le Président de la Région Languedoc-Roussillon a succombé au travail dans son bureau du Conseil régional Languedoc-Roussillon ce dimanche, jour du Seigneur, au retour d'une mission en Chine. Qui plus est en plein conflit social...Il m'a fallu un peu de temps pour réagir à cette nouvelle surprenante. Pas que je me sois isolé pour crier ma tristesse ou mon désespoir, m'arrachant les cheveux et me lacérant la peau tel une pleureuse sicilienne, il ne faut pas exagérer non plus. Non, je voulais juste observer le bal des faux culs qui, au lendemain d'une annonce aussi sidérante, se dépêchent de préserver l'avenir politique de leur formation en trouvant, tel le Duc de Guise poignardé, le décédé "plus grand mort que vivant". A les entendre maintenant, nous aurons dès potron-minet la statue de Georges Frêche entre celle de Lénine et de De Gaulle. Un grand écart historique à l'image du sulfureux personnage qui a gouverné sans partage la Mairie de Montpellier avant de prendre d'assaut l'Hôtel de Région.
Car, même dans un autre monde, je n'arrive pas oublier et passer l'éponge sur les frasques verbales, l'outrance et la violence politique de Georges Frêche. Celui qui considérait qu'un adversaire politique ne pouvait être autre chose qu'un ennemi à abattre, celui qui a opéré une véritable purge sans aucune pitié lors de son arrivée à la Région, restera pour moi l'exemple à ne pas suivre pour un politique. "Qu'importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse" ne peut devenir un dogme en matière de vie publique et le bilan "globalement positif" du "bâtisseur Fréchescu" n'effacera pas sa brutalité dans les relations humaines.
Non, Georges Frêche ne mérite pas une statue. En revanche tous ceux qui, par lui, ont été virés, humiliés ou placardisés peuvent décemment espérer des excuses venant des postulants, déjà nombreux, à la succession du despote du Lez.
mercredi 1 septembre 2010
Pardon Monsieur
Parce que vous aviez une tronche de premier de la classe jouant à la marelle chez John Rambo... Parce que vous, le titi parisien, aviez battu mon breton et champion préféré... Parce que vous ressembliez à Dick Annegarn échappé dans un peloton de furieux... Je ne vous aimez pas, Monsieur Fignon.mardi 24 août 2010
Etat d'âme, état d'homme...
Presque un mois de silence, du soleil, un peu d'insouciance et d'hédonisme, suis-je devenu insensible au cours de cet été où la polémique, l'amalgame et les clichés ont été plus à la mode que le bikini ou la crème à bronzer ?dimanche 1 août 2010
El indulto
Toute une région espagnole, la Catalogne, agite le mouchoir orange de la grâce, "el indulto", et la corrida tremble sur ses bases ancestrales. Épilogue d'une mort annoncée ou simple péripétie dans une histoire troublée et controversée, je ne saurais le dire. J'observe simplement le triomphe sans grande modestie des adversaires de la toromachie et, finalement, une certaine atonie voire résignation des aficionados de tous poils. La roue tourne même celle de l'arrastre trainant le cadavre encore vif de la corrida de toro...jeudi 22 juillet 2010
Tous voiles dehors !

Dans la touffeur de l'été caniculaire, entre affaire Bettencourt et Tour de France, presque personne n'a relevé le vote de l'Assemblée nationale interdisant le port du voile intégral, burqa afghane ou niqab arabe. Seul un court article dans Sud Ouest relate la position très isolée de Daniel Garrigue, député du Bergeracois et seul à droite à avoir voté contre ce texte qui aurait pu être consensuel...
Dans une concordance de temps et d'action, je relisais le billet que j'avais écrit, il y a un an (la burqua, voile rouge) et les positions sur ce sujet du professeur Axel Kahn dans son superbe ouvrage, "un type bien ne fait pas ça...". En 2009, j'étais tenté de croire que le débat public, le dialogue pouvait peut être résoudre ce phénomène naissant et éviter une loi qui risquait de stigmatiser une religion et une population déjà sous le feu de la critique des populistes, extrémistes et autres "istes" de la pire espèce. Depuis, j'ai lu, écouté, débattu des avis des uns et des autres, sociologues, philosophes ou citoyens lambda. Petit à petit, la loi me semblait devenir la seule issue d'une nation à court d'arguments "raisonnables" face à l'obscurantisme, la négation de la femme et un fanatisme sans issue. Ce sont même les positions de femmes portant ce linceul moyenâgeux, expliquant leur soi-disant libre arbitre et leur détermination à défendre ce choix de vie qui m'ont fait évoluer vers une contrainte légale.
Non, Monsieur Garrigue, je ne crois pas être populiste ou raciste, comme vous pouvez l'affirmer, quand j'apporte mon soutien à tous ceux, de droite comme de gauche, qui veulent une stricte égalité de le femme et de l'homme non seulement devant la loi mais aussi dans la vie et dans le respect.
Le niqab tant honni marque la toute puissance d'un sexe sur l'autre, rabaissant la femme "dénudée" au rang d'image pornographique, d'excitant sexuel, de véritable poupée gonflable pour pourceaux en rut. Je suis simplement fier de vivre dans une communauté humaine où, quand on regarde une femme, on y voit avant tout la beauté, la vie, l'amour et non le péché, la mort ou le sexe. La loi doit permettre de l'affirmer à ceux qui auraient la tentation de l'oublier sous prétexte de croyances perverties.
samedi 10 juillet 2010
On achève bien... les bacheliers

Les dernières notes ont tombées et avec elles, les ultimes larmes, les faux sourires et les rêves d'avenir universitaire... Le baccalauréat vient de rendre son verdict 2010, toutes et tous ne seront pas de ces bacheliers qu'idéalisait tant Napoléon, créateur de l'épreuve.
Mais là ne s'arrête pas le cauchemar éveillé de certains. Forts -le mot est faible- de leur dossier de réinscription pour une seconde terminale, il reviennent, un tantinet penauds, dans l'établissement qui les a présentés à l'examen. Et qu'elle n'est pas leur surprise de s'entendre dire d'une voix docte :"il vaut mieux que vous alliez dans un autre lycée... Il n'est pas bon pour vous de repasser le bac dans notre structure..."
Tartuffe ! Sors de ce corps de soi-disant pédagogue ! Dans mon autre blog, au mois de mars dernier, je m'émouvais déjà de cette absurde course au rendement pédagogique (www.jfcros.com) qui exclut les potaches difficiles ou moins doués que d'autres pour le seul bénéfice de statistiques. C'était avant le bac... Aujourd'hui, je me rends compte que certains n'assument même plus les échecs de leurs propres élèves et préfèrent les lâcher en rase campagne, sans appui ni compassion. A d'autres d'essayer de les propulser vers un avenir meilleur.
Et l'on se plaint de l'irrespect de certains jeunes ? C'est dans l'adversité que l'on voit le soldat et dans la difficulté qu'on reconnait l'éducateur. "A combattre sans péril, on triomphe sans gloire..." clamait le Comte dans le Cid de Corneille... J'ajouterais à l'attention de tous ces agents comptables de l'éducation moderne aux yeux fixés sur leurs pourcentages de réussite, qu'ils regardent "cette obscure clarté qui tombe des étoiles" pour reconnaître, avec ce bel oxymore cornélien, le diamant qui brille au cœur de chacun de ces jeunes laissés pour compte.
jeudi 8 juillet 2010
La saison des loups

Au coeur du grand hiver septentrional, une puissante harde de rennes avance à marche forcée à travers la taïga, se frayant difficilement un chemin entre les vallons escarpés et forçant malgré tout l'allure dans une couche de neige toujours plus épaisse. Conduit par un mâle vigoureux et combatif, le troupeau souffre et a bien du mal à protéger les plus faibles, jeunes de l'année ou plus vieux fatigués et usés par cette transhumance terrible. C'est la saison de loups...
Les meutes de grands fauves, arrivant de toutes parts, poursuivent la harde, taillant dans ses flancs de grandes brèches sanglantes. Longtemps solitaires et adversaires, ils se sont enfin réunis pour mieux combattre et asséner ainsi des coups mortels aux cervidés affaiblis. S'enfonçant chaque jour plus profond dans la troupe désorganisée, ils visent la tête, celui qui guide et impose ce train d'enfer. Au fur et mesure des attaques toujours plus violentes et plus percutantes, les remparts cèdent les uns après les autres, rendant vulnérable ce chef de harde que tous savent être la clef d'une débâcle espérée...
L'hiver, c'est la crise; la harde de rennes est l'UMP; les loups viennent de gauche et de droite; le mâle vigoureux est Nicolas Sarkozy et la fin de ce scénario glaçant pour les uns ou réchauffant pour les autres, reste à écrire. Mais bien avant les délais habituels d'une campagne présidentielle, les polémiques et les affaires sortent de toutes parts, visant directement la garde rapprochée du Chef de l'Etat.
Périgueux, Toulon, Lyon ou Strasbourg, autant de villes où celui qui n'était encore qu'en campagne, a avancé tant et tant d'idées nouvelles, de projets et de propositions pour changer la France qu'aujourd'hui, à l'heure des premiers bilans, des nouveaux renoncements et des trop grandes ambiguïtés, nos concitoyens deviennent très sévères à l'égard de celui qui fut pourtant souvent leur candidat. D'aucuns disent "qui aime bien, châtie bien..." Beaucoup seraient maintenant bien prêts à le châtier, pas si sûr que ce soit par amour...
samedi 19 juin 2010
Fric, sexe & fun
Je n'ai pas pu résister, malgré les torrents déjà déversés sur l'équipe de France de Football, à glisser ici ma petite pincée, pelletée ou brouettée (à vous de choisir la dose prescrite...) dans ce concert assourdissant de critiques.mercredi 16 juin 2010
Évidence...

dimanche 13 juin 2010
Jeter la première pierre...

Moral (Adj.) - 1.qui concerne les règles de conduite en usage dans une société - 2.spirituel, intellectuel et non pas matériel. Facultés morales - 3.qui concerne la morale. Moral (n.m.) - 1.état psychologique -2.ensemble des facultés morales et mentales; le caractère, l'esprit et l'âme.
lundi 31 mai 2010
Lettre à une amie dans l'erreur
Tu es née, il y a soixante cinq ans, des espérances d'un monde meurtri et traumatisé par ses terribles erreurs. Portée sur les fonds baptismaux par des colonnes de spectres sortis miraculeusement des camps de la mort et par une armée de jeunes pleins de rêves et d'idéaux, tu as du t'imposer dans ce Moyen-Orient chargé d'histoire mais peu enclin à partager ses terres immémoriales. Durant des années, tu as forcé le respect par ton courage, ta détermination à survivre malgré une adversité toujours plus affirmée. Tu as su maintenir la démocratie sur des terres qui ne connurent que tyrannie, dictature et absolutisme.vendredi 14 mai 2010
Bienvenue chez les Ch'tis
Ernest Renan écrivait que "la bêtise humaine est la seule chose qui nous donne une idée de l'infini..." Je remercie alors Christian Vanneste, sulfureux député du Nord apparenté UMP, de me permettre par ses propos de tutoyer ainsi les sommets de la Tour de Babel.mercredi 12 mai 2010
samedi 8 mai 2010
Papy fait de la résistance
A l'heure du grand déballage sur les retraites, du doit-on travailler plus ou moins, une question ne se pose jamais : doit-on vivre plus ou moins longtemps ? Nous gagnons, en France, bon an mal an, près d'un mois d'espérance de vie par année qui s'écoule. Et quand on sait que les six derniers mois de l'existence d'un être humain coûtent en soins médicaux autant que tout le reste de ce qu'il a vécu, on peut décemment s'inquiéter sur l'autre grand déficit de nos comptes sociaux : l'assurance maladie.vendredi 7 mai 2010
jeudi 6 mai 2010
mercredi 5 mai 2010
Les Du(p)onts...
L'un est du "grand" nord, Christian Vanneste, l'autre est du "grand" sud, Eric Ciotti. Les deux sont députés UMP de la frange droite de la droite et se sont associés pour proposer une loi tendant à mettre fin aux triangulaires dans les élections françaises.dimanche 18 avril 2010
Bêtise à la puissance ²
Trois internationaux de l'Equipe de France de football viennent d'être entendus pour avoir eu des relations coupables avec des prostituées mineures. Nonobstant leur défense et la présomption d'innocence, à leur stupidité première s'ajoute celle, dramatique et incommensurable, de tous les internautes qui réagissent sur les différents sites de la toile. Raccourcis ineptes, racisme du plus bas niveau, ragots nauséeux, internet fait ici la preuve par le pire de l'âme humaine, laissant ouvertes les portes des écuries d'Augias de l'insulte et de la bêtise à la puissance ²...samedi 17 avril 2010
Flux et reflux tempétueux
Xynthia, de triste mémoire, n'en finit pas de faire des victimes : des vraies, noyées ou à la rue, et des politiques, déboussolées et populistes. Au milieu des ruines de ces villes et villages qui furent des havres de paix et de bonheur, fonctionnaires, experts, élus locaux et nationaux se disputent les podiums de l'impopularité, des atermoiements et des balivernes, chacun dans sa catégorie...mercredi 14 avril 2010
Les germes de la violence... politique (2)
Aussitôt lancé, aussitôt repris, le débat sur la sécurité de la Place Francheville à Périgueux a franchi un nouveau palier en devenant, il fallait s'en douter, un enjeu politique. Il est d'ailleurs amusant de constater que les vieilles recettes nationales sont parfaitement adaptables au contexte périgourdin et ne dérogent pas à la règle de la simplification et d'une certaine exagération.samedi 10 avril 2010
Les germes de la violence
En tant que commerçant installé là depuis le réaménagement de la place Francheville au coeur de Périgueux, l'ouverture d'un débat public sur la sécurité de ce nouveau lieu de villégiature ne pouvait me laisser indifférent.vendredi 9 avril 2010
Et le combat cessera, faute de combattants...
Il est des polémiques comme des matches de rugby : des équipes plus "légères" qui passent leur temps à en faire courir d'autres, plus "lourdes", afin de les épuiser et de porter l'estocade à quelques minutes de la fin de la partie... C'est un peu ce qui arrive à Périgueux entre le CAPD, club fanion du rugby pétrocorien, et la municipalité de Michel Moyrand.mardi 6 avril 2010
On a les mêmes à la maison...
Quelles différences il y a entre les actionnaires des grands fonds de pension américains et certains propriétaires immobiliers périgourdins ? Aucune... dimanche 4 avril 2010
Qui le sera ?
Un peu désoeuvré, je parcourrais sans conviction la dernière livraison du Journal du Dimanche. Un article retint mon attention, s'agissant d'une critique du livre autobiographique de Xavier Emmanuelli, "Au seuil de l'éternité".samedi 3 avril 2010
Tout, tout de suite...
Marbot-Bata, Foies Gras Champion, Crown, chaque semaine qui passe en Dordogne génère ses mouvements sociaux, ses drames économiques et ses destructions d'emplois. Notre département ne fait pas cavalier seul et la France, comme bien des "vieilles nations" de ce vieux continent démocratique qu'est l'Europe, souffre non seulement de la crise économique mais aussi d'une profonde mutation de la consommation.


