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mardi 31 janvier 2012

Popaul Emploi

Une éducatrice de 53 ans, au chômage dans l'Hérault, s'est vue proposer un emploi de danseuse topless dans un cabaret de la région sétoise. Nonobstant le rapprochement croustillant qu'on pourrait faire avec la tradition poissonnière de cette région languedocienne, il faut avouer tout de même que les "machines" de Pôle-Emploi manquent cruellement de discernement.
J'ai personnellement souvenir, après la fin d'un de mes contrats dans la fonction publique territoriale, d'avoir été rappelé, une quinzaine de jours après par les services de feu ANPE, pour que je pose candidature à ce même poste. Ce que j'ai fait consciencieusement afin de ne pas risquer de perdre mes droits...
J'enjoins cette dame d'en faire de même, sans être obligée, non plus, de participer aux sélections. Il serait stupide d'être radiée et de se retrouver pour de bon "à poils"...

lundi 23 janvier 2012

Wait'n see

Disons-le sans ambages, François Hollande a été bon hier dans son grand discours du Bourget. Nonobstant les pantalonnades du "va-nu-pieds" Noah, le candidat PS à la présidentielle a été lyrique mais pas trop, intime juste ce qu'il faut et suffisamment bout-en-train pour chauffer une salle de 25000 militants affamés. Avançant dans son "oeuvre" discoureuse tel un maître du Siècle d'Or espagnol, il s'est joué des ombres et des lumières de son début de campagne, distillant à l'envie des bribes de programmes comme pour les tester auprès de ses soutiens.
Mais ensuite un fois les drapeaux et calicots remisés, butte-on sur les limites de l'exercice politicien. Après les envolées lyriques propres à remotiver un électorat un peu troublé, il reste à poser les fondations et les constructions d'un programme que tout le monde attend, certains pour le démolir et beaucoup d'autres pour l'étudier, le comparer et peut-être le soutenir. Alors le Bourget ? Aire de garage provinciale ou piste de décollage vers le ciel présidentiel ? Wait'n see...

dimanche 22 janvier 2012

Un exemple à la "Noah"...

Il est des symboles comme des brocolis... Même quand vous n'aimez pas, on vous les ressert à l'envie... Demandez si Nicolas Sarkozy a oublié la note du Fouquet's, la fameuse brasserie "populaire", le soir de son élection ? Cela m'étonnerait grandement vu le tapage que fait encore cette grave erreur symbolique.
Je ne suis pas sûr que tous les candidats en aient tiré les conclusions qui s'imposent quand je lis dans la presse dominicale que Yannick Noah fera l'ouverture en vedette "américaine" -suisse plutôt- du premier grand meeting de François Hollande.
Certes, le personnage est attachant, beau tennisman, bon chanteur et papa d'une filiation brillante. Mais la personnalité préférée des français me parait tout de même pour le moins décalée quand il s'agit, comme le fera certainement François Hollande, de dénoncer "les puissances de l'argent", "les mauvais citoyens, ces très riches qui délocalisent leur fiscalité". Vivant entre la Suisse et les USA, Yannick Noah est en procédure, depuis près de 15 années, avec le FISC français qui lui réclame la bagatelle de 1 million d'euros de redressement.
Les leçons quand on veut en donner, il faut, en premier lieu, se les appliquer à soi-même et accepter d'en recevoir. Au risque, sinon, de se les voir resservir jusqu'à plus faim, comme les brocolis...

samedi 21 janvier 2012

Incertain ou éclairé ?

Ce 21 janvier, et ce depuis 219 ans, églises et chapelles de France résonnent des chants et Te Deum marquant l'exécution du roi Louis XVI, balayé par la tempête révolutionnaire qui mit fin presque définitivement à la monarchie française.
Aujourd'hui, les historiens se collettent pour savoir si ce roi, trop longtemps déconsidéré, n'était pas en réalité un monarque éclairé, préférant la mort et l'opprobre à l'éclatement de cette nation qu'il aimait tant.  Prisonnier à la fois d'une tradition monarchique séculaire et d'une réelle ouverture d'esprit, Louis Capet a pu donner l'impression d'hésiter, de louvoyer mais aussi de préserver autant que faire se pouvait, l'intégrité de son peuple.
On ne peut refaire l'histoire mais après son exécution, la France a plongé dans des décennies de violence, de guerre et de révolutions, brillant aux frontispices des monuments aux morts et régressant dans celui du progrès technique et social. Le petit-fils de Louis XV aurait pu être le garant d'une monarchie à l'anglaise, pacifiée, démocratique et parlementaire.
Amusant de penser cela quand on se dit républicain dans l'âme mais l'intérêt général ne prime-t-il pas ? En tout état de cause, ce débat, loin d'être clos, devrait servir d'exemple très actuel à tous ceux qui tranchent, sans jeu de mots, clivent ou divisent...

Mea culpa

Ce qu'il a de bien - ou de moins bien - avec Internet, en déformant passablement Lavoisier : "Tout se crée, rien ne se perd et rien ne se transforme."Tout ce que vous avez écrit ou déclaré peut être repris contre vous... J'en suis pleinement conscient en plaidant coupable au sujet de mes anciens écrits sur François Bayrou.
Je me désespérais de voir une famille politique, la centriste, qui me fut chère, dépérir au gré des élections locales, malmenée par ses divisions internes et la massification des deux "monstres" politiques que sont l'UMP et la PS. Puis, comme en 2007, à force de persuasion et de constance, voila le béarnais qui revient au devant de la scène, de la cène devrais-je dire, pour prendre sa part du banquet présidentiel de mai prochain. Sa troisième candidature sera-t-elle la bonne ?
Sincèrement, je ne pense pas. Dans le meilleur des cas, il finira brillamment sur le podium mais en tablant sur une défaite, possible, de Nicolas Sarkozy, il pourrait enfin incarner un recours, celui de toute une famille politique hexagonale en mal de repères et d'un leader au programme clair et à la posture intègre. Et puis assurément, quand on a grandi politiquement à l'ombre des idéaux humanistes de Lanza del Vasto, on ne peut être foncièrement mauvais et donner envie à beaucoup de vous suivre.

mercredi 18 janvier 2012

Gare aux excès

"Sarkozy ne peut plus nous battre..." dixit Pierre Moscovici, porte-parole de François Hollande, et de rajouter illico "...si la gauche est unie." S'il est vrai que les chiffres des derniers sondages plaident en sa faveur, crier victoire si tôt serait oublier un passé douloureux qui vit la gauche se perdre et non la droite gagner.
Gare aux excès qu'ils soient politiques, gastronomiques ou psychologiques ! La campagne vient à peine de démarrer et déjà alliés et féaux fourbissent leurs épées en coulisse. Alors ne vendons pas la peau de l'ours "Sarko" avant que les chasseurs tiraillant tous azimuts ne l'aient définitivement vaincu. Le Président de la République est une "bête" de campagne qui se révèle dans la tempête électorale et la houle populaire...

vendredi 13 janvier 2012

100...2

100 jours et 2 points... Voilà en quoi ce vendredi de janvier peut se résumer. 100 jours du premier tour des élections présidentielles et 2 points qui séparent encore Marine Le Pen de Nicolas Sarkozy. De l'algèbre pour pour illustrer notre avenir et celui de notre nation, triste constatation de l'échec patent du débat politique actuel.
Entre course à l'échalote de l'un et atermoiements ou retro-pédalage de l'autre, petites phrases assassines et  polémiques stériles, notre classe politique "dominante" est en train de faire le lit au mieux de l'abstention et au pire celui des extrêmes et du rejet violent du système. Il leur reste 100 jours pour redevenir eux-mêmes, pour retrouver la voie de la raison, de la passion et des idéaux. 100 petits jours pour nous redonner l'envie de rester unis, solidaires et confraternels.

jeudi 12 janvier 2012

Il n'y a pas de mort inutile

Gilles Jacquier, grand reporter pour France 2 en Syrie, s'est fait tuer à Homs lors d'une attaque au mortier sur le groupe de journalistes auquel il appartenait. Aussitôt, les rédactions parisiennes de grands médias organisent des forums d'auditeurs ou de lecteurs pour savoir s'il faut encore envoyer des reporters dans de tels foyers de violences et de guerre ?
Question aussi stupide que saugrenue, équivalente à se demander si, en cas d'épidémie, un médecin doit quitter ses malades... Retirer les médias et les témoins attentifs de ces faits dramatiques reviendrait à signer un chèque en blanc à tous les tyrans et extrémistes sanguinaires de notre pauvre planète. Le décès de ce grand reporter s'il est tragique, servira la cause de ceux qui se battent pour la liberté. Il n'y a pas de mort inutile...

mercredi 11 janvier 2012

C'est pas Joly-Joly

"Dans la campagne d'Eva Joly, tout est normal et sain" se plait à dire Noël Mamère, député-maire EELV de Bègles. C'est vrai que des indices d'opinion qui décrochent, un budget de campagne divisé par deux et la cacophonie générale, tout cela n'est rien d'autre que normal... En effet, quand on fait campagne à l'envers, qu'on se vend parfois au plus offrant et qu'on se divise au point de ne plus savoir qui on est, rien de plus normal de se casser la gueule.
Dommage, car l'écologie politique a toute sa place et bien plus dans le débat présidentiel. Mais les écologistes français tendent à démontrer par l'absurde que ce concept d'avenir, essentiel pour notre société, n'est pas une exclusivité partisane mais au contraire appartient désormais à tout l'échiquier national. Nos "écolos" sont des purs sucre, et comme cette substance à saveur douce, ils sont totalement solubles...

On solde tout !..

On solde tout... même les convictions ! Quotient familial, taxe Tobin ou TVA sociale, ce ne sont que temporisation, rétro-pédalage ou contradictions permanentes... Les uns disent une chose pour que leurs propres coreligionnaires, dans les minutes qui suivent, démentent, corrigent ou même s'excusent d'être en légère mais notable contradiction avec leur champion.
Faut-il à ce point être le petit doigt sur la couture du pantalon garance ? Faut-il être à ce point godillot pour que ses propres convictions, son libre-arbitre soient étouffés par les contingences politiciennes ? Mesdames et Messieurs, reprenez les rênes du dialogue et du débat même au sein de vos organisations par trop pyramidales ! Changer d'avis et évoluer n'ont jamais été des tares. En revanche, rester droit dans ses bottes, ferme et sourd à toute suggestion, confère à celui qui s'y enfonce, une image si peu positive.

Ca tombe mal

La différence entre Authon dans le Loir-et-Cher et le Mont Beuvray en Saône-et-Loire ? Aucune... Les deux sites sont les champs d'une bataille picrocholine pour une pierre tombale !
A Authon, c'est la famille Giscard d'Estaing qui tente de construire un mausolée sur un terrain non-constructible, en opposition avec la mairie et les règles d'urbanisme funéraire, si l'on peut dire. Pour le Mont Beuvray, la guérilla est plus ancienne et avait opposé en son temps François Mitterrand qui voulait y être enterré, et un collectif de citoyens protégeant ce site classé. Le Président de la République avait du faire machine arrière et n'avait pu s'installer pour l'éternité dans le voisinage de Vercingétorix et des tribus gauloises enfin unies.
Tout cela pour dire que la postérité, l'image laissée aux générations futures ou les forces de l'esprit ne sont pas attachées à la magnificence de la tombe ou à la majesté du lieu. Colombey-les-Deux-Eglises et son cimetière modeste abritent la dépouille d'un géant de l'histoire qui n'a besoin ni de marbre, ni de mythes fondateurs pour perdurer dans l'inconscient collectif.

lundi 9 janvier 2012

Chroniques de la haine ordinaire

Comme chaque matin, à chaque moment de libre, je me plais à parcourir la toile en quête d'informations, de débats ou de polémiques afin d'enrichir encore ma culture politique, mon envie de comprendre et d'apporter modestement ma contribution au débat.
Pourtant, plus cela va, plus ma conscience chavire devant la radicalisation des propos, la haine ordinaire qui transpire à longueur de ligne sur les blogs ou les "murs" des uns et des autres. Et encore, je ne parcours essentiellement que des textes de personnes se disant soutiens de candidats ou de partis considérés comme "modérés". La lecture, répétée et attristée, de mots comme "sale politique", "pourris", "voleurs" ou "haine" me sidère et me transperce d'effroi. Serions-nous tombés si bas que la nécessaire et démocratique campagne électorale devienne dès maintenant le marigot de toutes les rancoeurs ? Ressaisissons-nous ! Apprenons à écouter, à comprendre et à partager ! Nos constructions politiques et sociales ne s'en trouveront que renforcées.

dimanche 8 janvier 2012

Plutôt rester nu comme un ver !

Avec l'affaire Karachi, presse et justice se replongent avec délectation dans les comptes et mécomptes de la campagne présidentielle de 1995 et surtout ceux du grand battu du premier tour : Edouard Balladur.
Les juges et pas qu'eux s'étonnent du volume de vente des tee-shirts à l'éffigie du candidat malheureux. Pour avoir été, en 1995, l'initiateur du premier comité de soutien au Premier ministre de l'époque et responsable de cette même structure durant la campagne électorale dans l'Aude, je puis assurer ici qu'il m'a été impossible même avec la meilleure des bonnes volontés, d'arriver à vendre ou brader un seul de ces vêtements !
Imaginez un peu... Vous êtes jeunes et aimez vous habiller avec un tee-shirt... Mais apprécieriez-vous de porter sur vous un "truc" blanc avec une photo presque sépia d'un monsieur trop sérieux en costume anglais trois pièces ? Même les plus motivés, militants ou décalés d'entre nous n'ont pas pu...

1 français sur 4

Le JDD, dans sa livraison de ce dimanche, annonce le resserrement des  intentions de vote au premier tour des présidentielles entre François Hollande (28%) et Nicolas Sarkozy (26%).
L'un sans encore de programme et l'autre sans encore de candidature ne sont pas complètement immergés dans ce maelstrom électoral de mai prochain. Pourtant une grande tendance se dessine, comme d'ailleurs en 2007 : le vainqueur final ne représentera vraiment qu'environ 1 français sur 4.
Malgré ce score anémique, par un scrutin législatif majoritaire si favorable, cette "majorité" qui n'en est pas une, gouvernera notre nation sans vraiment de partage. Et si le remède à notre absence de vrai débat, de concertation et de partage, était la révision profonde de notre mode de scrutin pour tendre à une meilleure représentation parlementaire de toutes les tendances de notre échiquier politique ? Et n'ayez pas peur des extrêmes ! Ils sont solubles dans la gouvernance...

samedi 7 janvier 2012

Orban de l'Europe

A lire certains éditorialistes hexagonaux, la dérive autoritaire de Viktor Orban, premier ministre hongrois, serait la faute de l'Union Européenne et de politique monétaire trop contraignante pour les magyars...
On peut toujours accuser son chien d'avoir la rage afin de mieux l'exécuter mais là, il ne faut pas pousser Mamie dans le paprika car à la fin, elle éternue !
En utilisant les mêmes raccourcis scabreux, il n'y a qu'un pas, facile à franchir, pour démontrer que la dictature d'Horthy en 1920 ou la poigne de fer du leader communiste Kadar sont aussi dans les gènes du pouvoir hongrois.
Les crises quelles qu'elles soient, accouchent parfois, suivant les chromosomes culturels et sociaux des nations, de nouveaux-nés aux tares difficilement compatible avec notre vision démocratique et humaniste de la vie publique. Au lieu de stigmatiser tels ou tels "parents", tels ou tels "entourages", efforçons-nous plutôt de nous mobiliser pour lutter efficacement et pacifiquement afin que ces errances ne soient que des épiphénomènes locaux en voie de disparition.

J'ai un peu la "Lang" chargée

Dialogue fictif entre le responsable des investitures du PS et notre Jack Lang national, ministre à vie de la culture et surtout de la communication...: "Salut Jack. Alors en rupture de banc (de poissons..) à Boulogne-sur-Mer ? Mon pauvre, vu le climat, ça ne va pas être facile de te caser quelque part... Voyons ta bio s'il n'y a pas chaussure à ton grand pied ? Sur Nancy où tu as fait tes études, c'est rapé. Avec l'UMP qui tient presque tout et Nadine Morano sur le dos, tu vas à l'abattoir. A Brive où tu as passé l'occupation, je ne suis pas sûr que François (Hollande) apprécie la plaisanterie. Bon, à Blois, ton départ précipité n'a pas laissé que des bons souvenirs. Restent Paris et les Vosges... Paris et ses bobos, tu connais... Trop peut-être... Finalement les Vosges, où tu es né même si tu n'y as vécu que quelques mois, c'est pas mal. Tu pourras toujours dire que tu habites Place des Vosges. Tous ces "ploucs" croiront que tu es revenu au pays, tel l'enfant prodigue. Enfin à 72 ans, faut pas pousser tout de même ..!"
Et d'un autre parachutage qui, je l'espère, sera autant commenté par certains que celui de Guéant à Boulogne. Place maintenant aux électeurs et à leur maturité citoyenne. Libre à Jack Lang de sauter sur Mirecourt et Saint-Dié mais, à son âge, il eût été bien plus noble de passer glorieusement la main...

vendredi 6 janvier 2012

Petit Poucet

Dans le cadre de sa non-future-pas-encore campagne, Nicolas Sarkozy a rencontré, au Centre national de documentation pédagogique de Poitiers, des jeunes enfants qui lui ont fait lecture du livre de l'été, "Le Petit Poucet" de Charles Perrault. Imaginez juste un moment les sourires en coin, les allusions médiatiques et virales sur ce sujet quasi-tabou de la taille du Président de la République ! La toile et tous les médias en bruissent encore...
Cet épisode cocasse, la réaction amusée du premier concerné et le battage qui en est fait, sont la démonstration par le menu, s'il en était besoin, que malgré les cris d'orfraie de certains, nous vivons bien dans une démocratie accomplie où la dérision a encore droit de cité. En forçant le trait, pensez au sort réservé à un petit tunisien ou égyptien qui aurait lu "Ali Baba et les 40 voleurs" à Ben Ali ou Moubarak, et celui d'un petit allemand récitant à Adolph Hitler les plus beaux passages poétiques d'Heinrich Heine...

La course à l'échalote

Dans un passé pas si ancien, la course à l'échalote s'appelait aussi la course à l'oignon, et signifiait "courir aux fesses de quelqu'un"... En anglais, cela donne "caucus-race"... Original dans une concordance de temps digne du théâtre classique entre les primaires américaines, leurs caucus hivernaux et le prélude décevant de notre campagne présidentielle.
Que d'échalotes ou d'oignons s'amassent sur les étals de nos candidats ! Si on conserve le sens du mot "fesses", alors nous avons droit à une vraie plage naturiste un week-end d'été ! Entre les concours de "mots doux",  les pseudo-soutiens médiatiques à des entreprises en difficulté et la bataille pour Jeanne d'Arc, il faut faire des coups quotidiens, avoir des éléments de langage, faire du "buzz", marquer à la culotte l'adversaire quitte à se perdre. Et le fond dans tout cela ? "Allons, Coco, laisses faire les pros... Une élection, ca se gagne par la com." Ca se perd aussi comme ça...

jeudi 5 janvier 2012

Non fluctuat sed mergitur

SeaFrance déchaine les passions, mobilise les élus, candidats et les médias... Inévitablement, on cherche, on creuse dans le passé, le présent de cette entreprise à la dérive. Et il faut reconnaître que ce qui a été présenté aujourd'hui concernant le syndicat "maison", la CFDT, n'est pas des plus reluisant.
Prébendes, népotisme, avantages indus, pressions et actes violents, on peut comprendre que personne ne se précipite pour reprendre ce "Titanic" de la Manche, préférant le voir couler plutôt que récupérer ce mistigri social.
En croyant défendre l'emploi, défendre une entreprise, en restant arc bouté sur son quant-à-soi, on finit tout au contraire par la pousser dans le vide de la liquidation et de la fin économique. "Non fluctuat sed mergitur", elle ne flotte plus pas mais elle coule...

Clic-clac adieu Kodak

Les Oscars, remis au Kodak Theater de Los Angeles, vont se sentir un peu orphelins cette année car 2012 semble marquer la fin de la longue agonie du mythe économique Kodak. Né en 1884, le géant de Rochester est dans notre vie, nos rires, nos pleurs, tous les plus beaux ou pires témoignages photographiques de l'humanité depuis l'invention de la pellicule.
Malgré ce succès planétaire, le quasi-monopole et la démocratisation de la photographie, cette entreprise omniprésente n'a pas su gérer le virage du numérique. Enfermée dans son credo, dans ses certitudes, elle a été laminée par des concurrents pas moins chers mais plus réactifs, plus imaginatifs, plus en phase avec le marché. Une leçon peut-être pour tous ceux qui se croient intouchables...

mercredi 4 janvier 2012

Pauv' con..! Sale mec..!

Entre l'élu et le prétendant au "trône", à croire qu'il faut faire assaut de grossièreté pour trouver grâce aux yeux des électeurs... Si on ajoute les noms d'oiseaux dont sont spécialistes Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, nourrie à la bonne école paternelle, la campagne présidentielle commence à ressembler au pire des monômes étudiants.
Allons, mesdames et messieurs les candidats, ne croyez pas que pour faire "peuple", pour donner l'impression que l'on est proche de la base, il faille utiliser à tout bout de champs un langage de charretier à peine dégrisé. Bien au contraire, la fonction dont vous rêvez le matin en vous rasant ou en vous recoiffant, exige bien plus que la pseudo-proximité née d'un sabir vulgaire dont personne n'est dupe. Prenez de la hauteur, les français aiment l'air frais et vivifiant des sommets de la courtoisie, de l'intelligence et du respect.

Les caucus au balcon

Imaginez en France que la Lozère ou l'Ardèche donnent le "la" de la campagne présidentielle ? Risible me direz-vous, pourtant c'est bien ce qui arrive aux USA avec le démarrage des fameux caucus dans l'obscur état de l'Iowa, connu pour son maïs et John Wayne...
Avec 8 voix d'avance, c'est le républicain passe-partout Mitt Romney qui l'emporte devant un inconnu au nom prédestiné, le très religieux Rick Santorum. Au delà du score serré, il faut saluer ici l'exercice démocratique et la ferveur militante soulevée par ses élections.
Pensez que celui qui sera peut être l'homme le plus puissant de la planète, monte sur une chaise en plastique, dans un hangar glacial et venté de Marshalltown, pour tenir meeting face à des mamies en fichu et bigoudis ou des fermiers en chemise à carreau. J'ai eu l'occasion de vivre les élections américaines dans la rue et croyez que, depuis, l'amoureux de la chose publique que je suis, voit ce grand pays d'un oeil bien différent que les caricatures qui en sont faites.

mardi 3 janvier 2012

Ca démarre sur les chapeaux de roue

Aussitôt publié, aussitôt détourné... Les Jeunes Populaires, mouvement jeune de l'UMP, ont détourné le titre de la lettre de François Hollande, publiée ce matin dans Libération, pour en faire un site internet pastiche...
Il faut reconnaître qu'ils n'ont pas manqué d'imagination, d'humour ni de réactivité. Ça promet pour les mois à venir. J'ai l'impression que cela va vite ressembler à Duel à OK Corral et donner du grain à moudre à tous ceux qui, comme moi, se délectent de ces parenthèses démocratiques sur-vitaminées.

Même pas peur !

Dans sa "lettre aux français" nouvelle version, François Hollande s'en prend frontalement à la droite, bien sûr, mais aussi à ses liens présumés avec les "puissances de l'argent"...
Amusant quand on sait que Libération qui barre sa une du courrier du candidat socialiste, est la propriété d'Edouard de Rotschild. Soit ces puissants là ne sont pas très rancuniers ou alors ils n'ont pas très peur...

lundi 2 janvier 2012

Les mains de la gloire

La récente et pléthorique promotion de la Légion d'Honneur, nonobstant les "galéjades culturelles" récompensées, ne doit pas nous faire oublier que certains récipiendaires la méritent amplement. Parmi ceux-ci, Maurice Herzog, élevé au grade suprême de Grand-Croix.
Au delà de ses faits de résistance, de sa brillante carrière politique et dans le développement de la pratique sportive, il fit partie de la première cordée au monde à gravir un sommet de plus de 8000 mètres, l'Annapurna. Il en revint avec les pieds et les mains gelées.
Des mains torturées qui marquent à jamais celui qui les serre... Souvenir d'une mission commune en Syrie avec cet homme exquis et courtois qui faisait l'admiration de nos hôtes syriens, littéralement fascinés par le destin hors du commun de ce personnage de légende.

Galant ? Vous avez dit galant...

Premier meeting 2012 de François Hollande ! Et c'est l'Aquitaine qui a été choisie par le favori des sondages avec une réunion publique à Mérignac, salle du Pin Galant, le 4 janvier prochain.
Pin Galant dans la région du Vert Galant... Clin d'oeil appuyé au député vert voisin de Bègles, Noël Mamère, ou au béarnais ultra-centriste, François Bayrou ? Les deux, peut-être, mon Capitaine...
A noter aussi que la salle bordelaise programme entre autres, pour ce même mois de janvier, les pièces "Le repas des fauves" et "Toutou" ainsi que la "Messa di requiem" de Verdi... Tout est dans le symbole !

Marcello..!!!

Il est des sex-symbols comme du reste... La vie va tellement vite, la société zappe à l'envie, le monde passe, oubliant sur le bord de la route les laissés-pour-compte de cette course effrénée vers ce que d'aucuns qualifie de progrès.
Pourtant mes oreilles résonnent encore des "Marcello..." langoureux qu'Anita Ekberg lançait, sensuelle et ruisselante dans la fontaine de Trevi du mythique film, "la Dolce Vita". La belle suédoise est aujourd'hui claquemurée dans une maison de retraite romaine, sans un sou, ruinée par des faisants et obligée de faire appel aux dons pour retrouver un peu de confort et de paix dans sa fin de vie.
Quand je lis les sommes faramineuses brassées par de vulgaires, à tous les sens du terme, starlettes de pseudo télé-réalité ou par des icônes frelatées du sport moderne, je me dis sincèrement qu'il y a des coups de pieds au cul qui se perdent. Mon père et tous ses potes de ciné, aujourd'hui au ciel, doivent se retourner dans leurs tombes...

Parole d'homme

La lecture matinale et bi-hebdomadaire de Midi-Olympique, la bible jaune du rugby, réserve toujours son petit lot d'émotions et de réflexions...
Ainsi, lu ce jour, en dernière page, dans l'interview de Gerhard Vosloo, brillant troisième ligne "sud-af" de Clermont : "Quand j'entends des français critiquer leur pays, je me dis que c'est sûrement parce qu'ils ne l'ont jamais quitté...
A méditer aux portes de cette nouvelle année électorale qui va générer son torrent habituel d'outrances, de populisme et de contre-vérités.

dimanche 1 janvier 2012

J'ai dû rater un épisode...

Finalement, DSK n'a fait que suivre le mouvement... Je viens de découvrir avec stupéfaction que le très "olé-olé" Hustler Club, rue de Berri à Paris, organise depuis plusieurs années des soirées "spécial Maires de France" à l'occasion du Congrès de nos édiles municipaux.
Dire que j'ai dû, dans une autre vie au service d'élus locaux en goguette parisienne, me coltiner l'organisation et l'accompagnement de repas interminables et de pièces de théâtre de boulevard vues et revues...

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