Monsieur le Président du Conseil de la République d'Italie divorce... En d'autres lieux et d'autres temps, l'information serait passée inaperçue comme tout épiphénomène social. Mais là, en Italie, siège de l'Eglise catholique, avec un homme politique de premier plan qui se revendique de la droite ultralibérale et chrétienne, on entre dans un véritable "sitcom" aux relents de nationalisme, de machisme et d'autres "ismes" de triste mémoire.Je m'interroge sincèrement... Comment un pays aussi somptueux, comment un peuple aussi cultivé, peuvent-ils supporter une telle "commedia del'arte" au sommet de sa structure politique ? J'avoue que, vu de l'autre côté des Alpes, j'ai beaucoup de mal à comprendre mes amis italiens.
Ce personnage si peu fréquentable n'a de cesse que de se faire remarquer par ses attitudes blessantes et décalées, un népotisme quasi-permanent et reprise en main de l'Etat italien à des fins personnelles digne des plus beaux moments des républiques socialistes de l'ex-bloc soviétique. Je veux bien croire, pour l'avoir vécu, que le pouvoir décuple la production de certaines hormones. Mais quand même ! "Papounet" devient la risée de l'Europe et de la planète. Et quand on est membre du G20 et que l'on dialogue avec des dirigeants aussi symboliques dans leurs postures que Barrack Obama ou Angela Merkel, on se doit de maîtriser cette italianité que d'autres qualifient justement de machisme de mauvais aloi.
Mais ne dit-on pas dans la Ville Eternelle que "la roche tarpeienne est proche du Capitole" ?
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