
Après la calamiteuse présidence tchèque, après les assauts de la crise financière et morale, le symbole retrouvé de l'axe Paris-Berlin donne des ailes à tous ceux dont je suis, qui militent pour l'Europe politique. A la veille du scrutin de juin prochain, les messages de frontières européennes stables, d'une présidence continentale et de valeurs communes affirmées clarifient pour ma part le vote à venir. Bernard Kouchner qui semble encore hésiter à ce sujet, devrait pourtant y trouver les réponses qui le combleront. D'autant plus que l'Islande souhaite demander son adhésion à l'Union. Après des années de refus parce que l'argent des subprimes tombait à flots continus sur cette terre glacée, nos voisins septentrionaux se sont réveillés avec une gueule de bois qui n'avait rien à voir avec un akvavit frelaté. Ruinés, exsangues, ils se sont rappelés que l'Europe existait et qu'elle pouvait être un espace de liberté, de respect et de règles. Quel meilleur signe pour tous ceux qui doutent encore...
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