
J'ai accepté ces sanctions ô combien bénignes, j'ai même fini par avoir mon bac et suivre un cursus universitaire pas trop mauvais. Peut être parce que j'avais conscience du respect de l'autre, d'une certaine hiérarchie sans être un béni oui-oui calotin. Aujourd'hui, j'ai la terrible impression que la violence remplace le questionnement et le dialogue. On frappe par ce que l'on est enfermé, enfermé dans ses rêves, dans son monde, dans un imaginaire trop irréel pour être transposable dans la réalité. C'est le paradoxe inquiétant de notre société si ouverte en apparence ou l'on sait plus vite ce qui s'est passé aux fins fonds de la Patagonie que chez son voisin de palier. Mais le pire est la déresponsabilisation de l'individu et la judicarisation de notre société. Après ce drame, nos experts en tous genres vont mettre en accusation tout et son contraire. On demande par exemple à l'Education nationale de remplacer la famille défaillante. Les nobles "hussards" de la République deviennent aujourd'hui les urgentistes de notre renoncement. Où sont les parents de ce jeune homme déjà criminel ? Qu'a fait pour l'aider ce qui est la base de notre organisation humaine voire animale c'est à dire le noyau parental ? C'est à ce moment là que je deviens "réactionnaire". Suis-je moi aussi malade de la violence au point de vouloir sanctionner une famille ? J'en ai peur...
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