En effet, la fameuse référence du PIB, produit intérieur brut, n'est pas à quelques aberrations prés. Par exemple, une catastrophe écologique majeure comme une marée noire est comptabilisée positivement parce qu'elle entraîne derrière elle un surcroît d'activité soit disant bénéfique. Quid des nuisances, des dégâts humains et de la paix sociale ? Broutilles de socio-démocrates en mal de reconnaissance... Et dès l'annonce de cette possible et souhaitable réforme, les proches de Ségolène ont dénoncé un plagiat du programme de campagne de la sémillante candidate.
Ces guerres pichrocolines ridicules et infantiles m'amusent car le sujet est d'importance et mérite avant tout l'union autour d'une volonté commune des dirigeants d'une nation. Et ce n'est pas pour tacler Madame Royale, mais j'avais reçu en 1999 une délégation ministérielle du petit état himalayen, le Bhoutan, qui m'avait expliqué que depuis toujours, ils mesuraient le Bonheur Intérieur Brut, trouvant parfaitement stupide de comparer leur pouvoir d'achat à celui des grandes nations développées. Avec ce sourire inimitable et lumineux des bouddhistes, ils m'ont démontré sans forcer qu'avec un euro dans leur pays, on fait infiniment plus qu'aux USA et pourtant le Bhoutan occupe l'une des dernières places du classement mondial.
Peut être enfin qu'avec ces différentes réformes, on comprendra que l'argent n'est pas un but dans la vie mais ne sera jamais qu'un outil perfectible pour atteindre un bonheur supposé.
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