mardi 28 décembre 2010
Doutes...
dimanche 19 décembre 2010
Futilités...
dimanche 5 décembre 2010
Les nouveaux dictateurs
vendredi 26 novembre 2010
Une vie... juste une vie...
Pierre Bergé a peut être posé de vraies questions… Mais qu’importe ! Dans une semaine, c’est le Téléthon 2010 qui s’annonce sur l’antenne de France 2 et dans les 36000 communes de France. La France a une nouvelle fois, une vingt-troisième fois, rendez-vous avec sa générosité et sa bonne conscience.
J’entends déjà des esprits chagrins dénoncer les images quasi-impudiques d’enfants touchés par ces maladies dites orphelines, les larmes à bon compte et le charité-business. Ils ont certainement raison mais je m’en fous ! Eh bien, oui, ces images me tordent les tripes. Oui, ces enfants torturés par la vie me bouleversent. Je suis un « beauf » ? Et alors.. ! Leur innocence, leur espoir fou et l’injustice de leur situation devraient suffire à taire certaines polémiques. Mais l’homme est suffisamment égoïste pour imaginer qu’il n’y a que sa dérisoire actualité, celle de la crise ou des retraites que nos petits malades ne connaîtront certainement pas, qui importent. Au lieu de comprendre et de soutenir, on arquebuse et on critique. Au lieu d'appuyer un incontestable succès populaire et médical, on doute et on minaude.
Pourtant combien de vies ont été déjà épargnées par le Genopole ? Combien de maladies, et pas seulement génétiques, ont été mieux comprises, mieux diagnostiquées et enfin soignées depuis quelques années ? Le résultat est à la mesure de la force des attaques contre le Téléthon. Et cette année encore, je m’émouvrai, je donnerai et ferai en sorte de promouvoir ce formidable élan de solidarité. Au frontispice du terrible mémorial de Yad Vashem, il est écrit que celui qui sauve une vie, sauve l’humanité… Pourquoi pas à l’entrée du Bioparc d’Evry ?
mercredi 24 novembre 2010
Naufrage en Méditerranée
C’est passé presque inaperçu mais qui peut bien encore se préoccuper de l’UPM… Quèsaco que cet acronyme barbaresque sorti tout droit de l’imagination d’un politique en mal de rayonnement ? -Barbaresque pour l’imaginaire médiéval illustrant les pirates de Méditerranée et rayonnement pour évoquer le chaud soleil qui darde les terres ancestrales de la Mare Nostrum - . L’UPM n’est autre que l’Union Pour la Méditerranée dont le sommet prévu le 21 novembre à Barcelone a été purement et simplement annulé en catimini.
Un sommet de moins me direz-vous et des frais de réception économisés par la pauvre Espagne aux bords de la faillite. Certes de ce point de vue-là, les finances européennes ont fait un grand pas mais quel aveu d’échec, quel désagréable constat d’impuissance et d’imprévoyance de la part de nos dirigeants. Entre une France en plein remaniement, une Espagne sous perfusion et un monde arabe sans tête, ce n’est pas l’Italie des « Bunga-bunga parties » qui aurait pu peser dans une quelconque décision. Lancée à grands renforts d’espoir et d’idéal, l’UPM pouvait décemment représenter une alternative convaincante aux grandes stratégies géopolitiques intercontinentales. Que pouvons-nous peser face à la Chine toute puissante ? Pas grand-chose… Alors qu’avec les nations méditerranéennes, nous aurions eu notre mot à dire et notre pré carré à conforter. Ne vaut-il pas mieux ainsi un petit chez soi qu’un grand chez les autres ?
Véritable dynamite démographique doublée d’un inextricable embrouillamini historique, cette terre nourricière enserrant une mer fascinante reste pour les nations qui la composent un vrai creuset d’avenir et de progrès. Préférant nous jeter à la figure des théories migratoires ou des affabulations intégristes, nous aurions été bien inspirés d’investir massivement dans le fabuleux capital humain et spirituel que renferment ces contrées façonnées par notre histoire intime.
Au lieu de cela, nous l’avons passé en pertes et profits de la crise, de notre aveuglement égoïste, croyant benoitement, méditerranéens crédules, que notre fortune, aux sens latins et français du terme, viendrait des USA qui nous prennent pour des béquilles financières ou de l’Asie qui aspire notre substance économique. Réveillons-nous un peu ! Oublions nos rancœurs qui se perdent dans les méandres de nos grimoires ! Faisons table rase d’un passé sublime mais pesant et servons-nous en comme fondation d’une maison commune. L’UPM n’était pas une vaine idée, née d’une campagne électorale mais une nécessité vitale pour bien des nations dont la nôtre. Un sommet a été annulé mais doit-on alors effacer l’espoir d’un avenir meilleur et revivre l'affront de Trafalgar ?
dimanche 21 novembre 2010
Marre d'être pris pour du jambon...
dimanche 14 novembre 2010
Il ne faut pas désespérer les centristes...
mercredi 3 novembre 2010
Du thé qui empêche de dormir
mardi 26 octobre 2010
Le jour du Saigneur
Il m'a fallu un peu de temps pour réagir à cette nouvelle surprenante. Pas que je me sois isolé pour crier ma tristesse ou mon désespoir, m'arrachant les cheveux et me lacérant la peau tel une pleureuse sicilienne, il ne faut pas exagérer non plus. Non, je voulais juste observer le bal des faux culs qui, au lendemain d'une annonce aussi sidérante, se dépêchent de préserver l'avenir politique de leur formation en trouvant, tel le Duc de Guise poignardé, le décédé "plus grand mort que vivant". A les entendre maintenant, nous aurons dès potron-minet la statue de Georges Frêche entre celle de Lénine et de De Gaulle. Un grand écart historique à l'image du sulfureux personnage qui a gouverné sans partage la Mairie de Montpellier avant de prendre d'assaut l'Hôtel de Région.
Car, même dans un autre monde, je n'arrive pas oublier et passer l'éponge sur les frasques verbales, l'outrance et la violence politique de Georges Frêche. Celui qui considérait qu'un adversaire politique ne pouvait être autre chose qu'un ennemi à abattre, celui qui a opéré une véritable purge sans aucune pitié lors de son arrivée à la Région, restera pour moi l'exemple à ne pas suivre pour un politique. "Qu'importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse" ne peut devenir un dogme en matière de vie publique et le bilan "globalement positif" du "bâtisseur Fréchescu" n'effacera pas sa brutalité dans les relations humaines.
Non, Georges Frêche ne mérite pas une statue. En revanche tous ceux qui, par lui, ont été virés, humiliés ou placardisés peuvent décemment espérer des excuses venant des postulants, déjà nombreux, à la succession du despote du Lez.
mercredi 1 septembre 2010
Pardon Monsieur
mardi 24 août 2010
Etat d'âme, état d'homme...
dimanche 1 août 2010
El indulto
jeudi 22 juillet 2010
Tous voiles dehors !
Dans la touffeur de l'été caniculaire, entre affaire Bettencourt et Tour de France, presque personne n'a relevé le vote de l'Assemblée nationale interdisant le port du voile intégral, burqa afghane ou niqab arabe. Seul un court article dans Sud Ouest relate la position très isolée de Daniel Garrigue, député du Bergeracois et seul à droite à avoir voté contre ce texte qui aurait pu être consensuel...
Dans une concordance de temps et d'action, je relisais le billet que j'avais écrit, il y a un an (la burqua, voile rouge) et les positions sur ce sujet du professeur Axel Kahn dans son superbe ouvrage, "un type bien ne fait pas ça...". En 2009, j'étais tenté de croire que le débat public, le dialogue pouvait peut être résoudre ce phénomène naissant et éviter une loi qui risquait de stigmatiser une religion et une population déjà sous le feu de la critique des populistes, extrémistes et autres "istes" de la pire espèce. Depuis, j'ai lu, écouté, débattu des avis des uns et des autres, sociologues, philosophes ou citoyens lambda. Petit à petit, la loi me semblait devenir la seule issue d'une nation à court d'arguments "raisonnables" face à l'obscurantisme, la négation de la femme et un fanatisme sans issue. Ce sont même les positions de femmes portant ce linceul moyenâgeux, expliquant leur soi-disant libre arbitre et leur détermination à défendre ce choix de vie qui m'ont fait évoluer vers une contrainte légale.
Non, Monsieur Garrigue, je ne crois pas être populiste ou raciste, comme vous pouvez l'affirmer, quand j'apporte mon soutien à tous ceux, de droite comme de gauche, qui veulent une stricte égalité de le femme et de l'homme non seulement devant la loi mais aussi dans la vie et dans le respect.
Le niqab tant honni marque la toute puissance d'un sexe sur l'autre, rabaissant la femme "dénudée" au rang d'image pornographique, d'excitant sexuel, de véritable poupée gonflable pour pourceaux en rut. Je suis simplement fier de vivre dans une communauté humaine où, quand on regarde une femme, on y voit avant tout la beauté, la vie, l'amour et non le péché, la mort ou le sexe. La loi doit permettre de l'affirmer à ceux qui auraient la tentation de l'oublier sous prétexte de croyances perverties.
samedi 10 juillet 2010
On achève bien... les bacheliers
Les dernières notes ont tombées et avec elles, les ultimes larmes, les faux sourires et les rêves d'avenir universitaire... Le baccalauréat vient de rendre son verdict 2010, toutes et tous ne seront pas de ces bacheliers qu'idéalisait tant Napoléon, créateur de l'épreuve.
Mais là ne s'arrête pas le cauchemar éveillé de certains. Forts -le mot est faible- de leur dossier de réinscription pour une seconde terminale, il reviennent, un tantinet penauds, dans l'établissement qui les a présentés à l'examen. Et qu'elle n'est pas leur surprise de s'entendre dire d'une voix docte :"il vaut mieux que vous alliez dans un autre lycée... Il n'est pas bon pour vous de repasser le bac dans notre structure..."
Tartuffe ! Sors de ce corps de soi-disant pédagogue ! Dans mon autre blog, au mois de mars dernier, je m'émouvais déjà de cette absurde course au rendement pédagogique (www.jfcros.com) qui exclut les potaches difficiles ou moins doués que d'autres pour le seul bénéfice de statistiques. C'était avant le bac... Aujourd'hui, je me rends compte que certains n'assument même plus les échecs de leurs propres élèves et préfèrent les lâcher en rase campagne, sans appui ni compassion. A d'autres d'essayer de les propulser vers un avenir meilleur.
Et l'on se plaint de l'irrespect de certains jeunes ? C'est dans l'adversité que l'on voit le soldat et dans la difficulté qu'on reconnait l'éducateur. "A combattre sans péril, on triomphe sans gloire..." clamait le Comte dans le Cid de Corneille... J'ajouterais à l'attention de tous ces agents comptables de l'éducation moderne aux yeux fixés sur leurs pourcentages de réussite, qu'ils regardent "cette obscure clarté qui tombe des étoiles" pour reconnaître, avec ce bel oxymore cornélien, le diamant qui brille au cœur de chacun de ces jeunes laissés pour compte.
jeudi 8 juillet 2010
La saison des loups
Au coeur du grand hiver septentrional, une puissante harde de rennes avance à marche forcée à travers la taïga, se frayant difficilement un chemin entre les vallons escarpés et forçant malgré tout l'allure dans une couche de neige toujours plus épaisse. Conduit par un mâle vigoureux et combatif, le troupeau souffre et a bien du mal à protéger les plus faibles, jeunes de l'année ou plus vieux fatigués et usés par cette transhumance terrible. C'est la saison de loups...
Les meutes de grands fauves, arrivant de toutes parts, poursuivent la harde, taillant dans ses flancs de grandes brèches sanglantes. Longtemps solitaires et adversaires, ils se sont enfin réunis pour mieux combattre et asséner ainsi des coups mortels aux cervidés affaiblis. S'enfonçant chaque jour plus profond dans la troupe désorganisée, ils visent la tête, celui qui guide et impose ce train d'enfer. Au fur et mesure des attaques toujours plus violentes et plus percutantes, les remparts cèdent les uns après les autres, rendant vulnérable ce chef de harde que tous savent être la clef d'une débâcle espérée...
L'hiver, c'est la crise; la harde de rennes est l'UMP; les loups viennent de gauche et de droite; le mâle vigoureux est Nicolas Sarkozy et la fin de ce scénario glaçant pour les uns ou réchauffant pour les autres, reste à écrire. Mais bien avant les délais habituels d'une campagne présidentielle, les polémiques et les affaires sortent de toutes parts, visant directement la garde rapprochée du Chef de l'Etat.
Périgueux, Toulon, Lyon ou Strasbourg, autant de villes où celui qui n'était encore qu'en campagne, a avancé tant et tant d'idées nouvelles, de projets et de propositions pour changer la France qu'aujourd'hui, à l'heure des premiers bilans, des nouveaux renoncements et des trop grandes ambiguïtés, nos concitoyens deviennent très sévères à l'égard de celui qui fut pourtant souvent leur candidat. D'aucuns disent "qui aime bien, châtie bien..." Beaucoup seraient maintenant bien prêts à le châtier, pas si sûr que ce soit par amour...