Mais ne prenons pas nos cyclistes pour des pianistes sur lesquels on peut tirer sans vergogne. Il est si facile d'accabler ce sport déjà dans l'oeil du cyclone médiatique. Rideau de fumée bien pratique qui évite à d'autres fédérations de passer elles aussi à la moulinette des contrôles. Juste une petite question : on fait comment pour enchaîner match sur match durant dix mois par an au plus haut niveau quand on est footballeur, rugbyman ou tennisman de très haut niveau ? Ce n'est qu'une question mais la réponse, la vraie réponse, m'angoisse un peu...
Au demeurant, le sport n'est finalement que le reflet de notre société où la compétition exacerbée et la performance à tout prix sont devenues la règle inscrite aux frontispices de trop nombreuses institutions qu'elles soient de formation, de production ou de loisirs. Nous sommes les premiers fautifs d'exiger de voir des coureurs cyclistes escalader des pentes vertigineuses comme s'ils étaient sur des mobylettes, de refuser la possibilité de craquer et de triompher au prix même de la vie. Au moins, pour les gladiateurs qui mourraient dans l'arène, la règle était claire : morituri te salutant. Moi, j'ai juste envie de crier, ceux qui veulent vivre vous emm...
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