Oui, Jérôme Peyrat et ses colistiers ont raison de prendre en compte dans le développement départemental l'arrivée de ce nouvel équipement à quelques lieues du pôle touristique de Sarlat. Oui, les socialistes bergeracois ont tout aussi raison de défendre bec et ongles cet outil essentiel qu'est Roumagnéres. Mais nul ne doit faire l'autruche et nier la concurrence féroce qui existe dans le ciel de nos villes. Ce n'est pas en se lamentant sur l'existence de nouveaux sites d'accueil de compagnie low-coast et en leur tournant le dos qu'on sauvera les nôtres.
Que le PS départemental le veuille ou non, le Brive-Souillac existera et fonctionnera en se donnant les moyens nécessaires pour attirer vers lui compagnies et voyageurs, irriguant par la même les territoires qui l'entourent dont bien sûr le Périgord noir. Reste donc à Bergerac à renforcer son attrait en développant son accueil et de nouvelles lignes pertinentes. Les bons premiers chiffres du "saut de puce" vers Périgueux et Paris peuvent servir d'exemple. Il faudra ainsi faire feu de tout bois, être unis et compétents pour gagner de nouvelles parts de marché et résister ainsi à la compétition des tours de contrôle.
Là se trouve la vraie mission des futurs élus, des CCI, Chambres d'agricultures, organismes de promotions touristiques qui doivent un peu oublier leurs clochers branlant pour prendre en compte l'intérêt général et le développement à long terme de notre territoire. Une vraie mission politique au sens noble du terme bien plus valorisante que la critique systématique et le caporalisme électoral.
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