Les français dans leur grande mansuétude pardonneront-ils à Nicolas Sarkozy de se renier sur la taxe carbone et sur d'autres engagements de campagne ? Rien n'est moins sûr car à force de reculer et de d'expliquer péniblement que cela va se faire mais sans se faire tout en se faisant, on quitte les évangiles pour entrer dans les fables ou les contes... Et en dehors d'endormir les enfants, un conte ne peut pas servir de dogme politique.
Je persiste et je signe. La taxe carbone est une bonne idée mais terriblement mal présentée et si mal ficelée que les français l'ont prise comme un impôt nouveau sans observer qu'elle se faisait à somme nulle du fait des reversements. Au lieu de s'engager à expliquer et à populariser au sens étymologique du terme la mesure, le pouvoir suit sans barguigner la frange la plus conservatrice de sa majorité et les lobbies industriels et commerciaux qui ont horreur des mots changement, environnement et responsabilité.
Je suis peut être dur mais je suis en colère. Et pour continuer dans l'analogie christique, Judas s'est pendu parce qu'il n'a pas su demander pardon pour le péché qu'il a commis...
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