Jamais avares d'éclaboussures fécales, le Font National et sa nouvelle égérie, Marine Le Pen, ont dégainé fort tardivement un passage, exhumé ex-nihilo, du très beau livre mitterrandien "La Mauvaise Vie" où celui qui n'était pas encore ministre avouait avoir eu recours à des relations tarifées lors de voyages en Thaïlande.
Le plus extraordinaire dans cette "affaire" n'est pas que le parti d'extrême droite se complaise dans la boue et la fiente mais surtout que le porte-parole du PS, le rigolard et vaincu européen Benoit Hamon, lui emboîte le pas. Le Parti socialiste n'a pas encore digéré que le nom, symbole de la victoire de la gauche, soit associé au gouvernement de Nicolas Sarkozy. Pour le moins, ils devraient tous prendre une peu de "Gaviscon" - sans jeu de mots. Ça a l'immense mérite de favoriser la digestion et d'éviter les flatulences putrides...
Nonobstant, je voudrais susurrer aux oreilles de toute une certaine classe politique et médiatique si prompte à donner des leçons que le seul a avoir eu une once de courage dans cet incident écœurant est Frédéric Mitterrand lui même pour avoir avoué les drames qui ont rongé sa vie et que beaucoup devraient commencer par balayer devant leurs portes déjà passablement salies par des relations tout aussi "compromettantes" mais jamais confessées.
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