Quarante ans après que reste-t-il de Woodstock et de ses barbus fleuris ? La paix certes mais avec des foyers de violence guerrière et de haine comme jamais, et l'amour aussi mais qui ressemble si souvent à de la pornographie. Avec la chute du Mur de Berlin, le triomphe de la société de consommation mondialisée et de celle de la communication numérique, j'ai le triste sentiment de l'agonie des idéaux tels que nos parents les ont vécus. Il brillait quelque chose de magique et de réjouissant dans les yeux des manifestants anti-Vietnam ou dans ceux des ouvriers de Billancourt. Aujourd'hui ce même ouvrier vote Front National et certains artistes parmi les plus populaires chantent la haine, la violence et le rejet de l'autre.
Qu'est devenue la lutte des classes quand un bourgeois devient bohème, un chômeur facho et un religieux intégriste ? Où sont passés les rêves exaltés d'un monde meilleur en plein réchauffement climatique, pandémie de grippe H1 et crise financière mondiale ? J'idéalise certainement mes années de prime enfance mais que cela donnait envie de se lever pour se battre pour des idées, de se révolter, de vivre... Et Jimi Hendrix faisait pleurer sa guitare... sur la fin des utopies...
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