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jeudi 16 janvier 2014

Satana Copé

Pendant que l'on s'amuse des frasques présidentielles, que l'on ergote sur le Pacte de Responsabilité ou que l'on use ses semelles dans la campagne pour les Municipales, il y en a un qui continue tranquillement et sombrement son travail de destruction minutieuse de la droite parlementaire : le ci-devant Jean-François Copé, "conducator" de l'UMP...
Après avoir raflé comme on le sait le siège de président de ce grand parti, mis à feu et à sang le socle politique de la formation, affaibli consciencieusement tout ce qui faisait la force de l'UMP, il poursuit aujourd'hui son oeuvre de dévastation en s'en prenant aux futures élections européennes.
Ne vient-il pas de pousser au devant de la scène Nadine Morano pour prendre la place de l'excellent spécialiste du Parlement Européen, le respecté bourguignon Arnaud Danjean ? Il s'acharne en sous-main à extraire du sud-ouest le président de commission Alain Lamassoure qui pourrait être remplacé par la "tunisienne" Michèle Alliot-Marie, en mal de mandat. Et dans le nord-ouest, il favorise son féal et non-moins porte-flingue, Jérôme Lavrilleux, en lieu et place du sortant et méritant Jean-Paul Gauzès.
Mais le pire est à venir... Alors que se profilent les élections au Parlement Européen, se joue en coulisses une partie tout aussi importante qu'est la présidence de la Commission Européenne. José-Manuel Barroso étant en bout de course, il faut aujourd'hui lui trouver un remplaçant. Les grandes formations politiques européennes s'y activent avec le soutien des gouvernements nationaux. Pour la France, le commissaire européen Michel Barnier, brillant, humaniste compétent, europhile convaincu, pourrait être l'homme du renouveau. Soutenu par le PPE, mais aussi, plus discrètement, par François Hollande, il fait figure de favori avec le socialiste allemand Martin Schulz. Eh bien non ! Pour notre intrigant de Meaux, il est "trop européen". Il se hâte pour avancer d'autres pions, quitte à jouer contre son propre camp et les intérêts supérieurs de notre nation et de l'Europe. Il ose même déclarer "qu'il aime tellement l'Europe qu'il en veut une autre..." Tartufe ! Quelle Europe ? Celle "des pains au chocolat" ? Celle du repli sur soi ? Celle des affaires et des affairistes ?
Non ! Ce n'est pas mon Europe, celle de l'humanisme, de l'ouverture et des peuples. Vade retro, satana Copé !

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