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mercredi 15 janvier 2014

Les cocus au balcon

Jeunes potaches, il nous était si amusant de crier dans la rue : "les cocus au balcon !"... Et d'assister, hilares, à l'apparition à leurs fenêtres ou rambardes, de curieux, moqués ensuite par nos cris. Et bien, hier, après avoir écouté doctement l'intervention de François Hollande, j'ai eu l'impression de revivre un de ces monômes.
Non pas que le chef d'entreprise que je suis, n'ait pas apprécié le nouveau Pacte de Responsabilité qui, on l'espère, permettra une baisse importante du coût du travail, mais j'ai eu une pensée pour tous ceux qui, il y a un peu plus de 18 mois, avaient élu un homme de gauche dont "l'ennemi était la finance" et qui "n'aimait pas les riches"...
La dérive coupable d'un DSK avait "préservé" du social-libéralisme une gauche française confite dans ses dogmes, pour finalement se retrouver avec un pensionnaire de l'Elysée, à la cuisse certes leste mais plus policée, tout aussi proche des thèses décomplexées de l'ancien patron du FMI.
Pourtant l'histoire aurait du nous prévenir de ces conversions tardives mais si courantes. Après le revirement de la rigueur de François Mitterrand de 1982 ou l'énergie des privatisations du Lionel Jospin de la fin des années 90, certains auraient du se préparer à un autre "coup de Jarnac" du même acabit. Nous y voilà. Tant mieux pour la compétitivité de notre pays et son équilibre social mais tant pis pour tous ceux qui avaient cru dans les engagements de campagne d'un candidat électrisé par son opposition frontale à Nicolas Sarkozy.
Vous me direz qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Certes... Mais cela peut aussi s'appliquer aux électeurs, lassés des promesses qui n'engagent au final que ceux qui les reçoivent.

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